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La dernière surréaliste

Raconter la vie de d’un et paraître naturel c’est une imposture. Pourquoi ne jouons-nous pas …? Jouons-nous a si c’était une fleur ? »

De cette manière, Leonora Carrington commence à raconter sa vie, un vrai jeu surréaliste.

Peintre, sculpteur, écrivain et on pourrait aussi penser à elle comme une escapiste.

Elle naît en Angleterre en 1917, fille d’une famille aisée, elle échappe des privilèges de la classe. Elle s’est installée à Londres. À l’âge de 23 ans, elle rencontre Max Ernst à Barcelone, s’échappe de Londres à la France pour vivre avec lui, elle s’enfuit de la France devant l’arrivée des nazis, elle déménage en Espagne où elle est admise dans un hôpital psychiatrique de Santander, de cette expérience il écrit des « En bas». S’enfuir de là à Lisbonne, puis à New York et enfin au Mexique, où elle vit et meurt en 2011.

Bien sûr, Leonora pourrait être une fleur et tout ce qu’elle a imaginé.

Pionnier du surréalisme, ce n’était pas le premier mais nous savons que c’était le dernier. L’un des secrets les mieux gardés du Mexique et de l’art contemporain.

Un documentaire qui commence avec un jeu qu’il permet de raconter et d’approfondir dans la mémoire vive d’une femme surréaliste, ses expériences, son processus créatif et sa recherche de liberté depuis l’inconscient.

Neuf décennies comptées en dix jours, condensées dans un documentaire de quatre-vingts minutes, dirigé par Javier Martinez Dominguez, à notre portée le 3 avril prochain, à Cinemas Boliche. Av. Diagonal, 508. Barcelone.

Que fais-tu? Nous jouons?