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Retour à le joint intime

« Devant le foudevant le délirantn’oublie pas que tu es, ou que tu fus, analysant, et que toi aussi, tu parlais de ce qui n’existe pas ». C’est ainsi que Jacques-Alain Miller ponctuait son texte  clinique ironique en 1993[i].

Dans ce texte, Miller propose d’opposer à la clinique différentielle névrose et psychose, une « clinique universelle du délire ».

Délirant et analysant, tous deux parlent de ce qui n’existe pas. En cela il n’y a pas de différences. Mais ils n’ont pas la même relation à lalangue.

Miller a entendu le Lacan de 1979 qui disait que « tout le monde est fou, c’est à dire délirant »[ii].

Pouvons-nous supposer que Lacan se soit appuyé sur Freud pour prononcer une telle énormité? Sur quel point de la théorie freudienne ? Sur le Freud qui considérait que tout est rêve, mais surtout sur le Freud qui débattait avec lui-même de la différence entre névrose et psychose.

Dans son texte Névrose et psychose[iii] Freud établit tout d’abord un différentiel entre les deux affections. Cela le conduit à dresser l’opposition suivante : dans la névrose, le Moi dépendant de la réalité réprime un fragment du Ça tandis que le même moi dans la psychose au service du ça, se retire d’un fragment de la réalité. Le rapport à la réalité serait donc conservé dans la névrose et perdu dans la psychose.

Or, l’année suivante dans La perte de la réalité dans la névrose et la psychose[iv] Freud reconnaît que l’expérience quotidienne montre pourtant que dans la névrose le rapport du sujet à la réalité est altéré et que la névrose elle-même est une fuite de la réalité.

Il est très intéressant de constater qu’à partir de ce moment, sans que ce soit énoncé comme tel, c’est la psychose qui permet de lire la névrose et non l’inverse.

« La contradiction ne subsiste – nous dit Freud, contradiction entre les deux textes à un an d’intervalle – qu’aussi longtemps que nous envisageons la situation de l’entrée dans la névrose, pendant laquelle le moi, au service de la réalité, procède au refoulement d’une motion pulsionnelle.

Mais ce n’est pas encore là la névrose elle-même. Celle-ci consiste bien plutôt dans les processus qui apportent un dédommagement à la part lésée du ça… » c’est-à-dire qu’il y a dans la névrose aussi, perte de la réalité à partir de quelque chose qui ne cesse pas de ne pas s’inscrire dans le symbolique.

La souffrance est causée par les fictions que le sujet s’est inventé pour traiter le réel. Quand un sujet arrive chez le psychanalyste c’est parce qu’il y a à traiter le traitement qu’il s’est inventé et qui le fait souffrir davantage encore.

Il s’agit alors de réduire les fictions auto-thérapeutiques jusqu’à en épuiser au maximum le sens

– jamais complètement – de procéder à une réduction du symptôme et de parvenir au-delà à un usage logique de celui-ci. C’est ce qu’à la fin d’une analyse nous appelons sinthome.

Ce n’est pas seulement le peu d’étoffe de ce qui se substitue au vide dans le symbolique qui change dans les psychoses mais plutôt la position du psychanalyste. Celui-ci cesse de faire usage du semblant, plus adapté à faire bouger la défense, pour devenir le point fixe, celui qui dirait « par ici tu peux aller, par là non » qui permette au sujet de se soutenir dans le monde avec son invention, délirante, et le rendre le plus solide possible face aux aléas du réel.

« En conséquence – nous dit Freud – névrose et psychose sont donc l’une comme l’autre des expressions de la rébellion du ça contre le monde extérieur (entendons ici, l’effet de la motion pulsionnelle et de son écho sur le corps), ou si l’on veut de son incapacité à s’adapter à la nécessité réelle. Névrose et psychose se distinguent bien plus entre elles dans la première réaction qui les introduit – la perte de la réalité – que dans la tentative de réparation qui la suit. »[v]

C’est ainsi que pour la névrose comme pour la psychose il est question de « la création d’une nouvelle réalité »[vi], fantasmatique pour l’une, délirante pour l’autre.

Mais si nous prenons en compte que les deux sont des productions de sens devant une jouissance insensée, les deux sont délirantes.

Un certain temps s’est écoulé avant que Lacan ne reprenne cette question, mais il l’a menée beaucoup plus loin.

Entre le « ne devient pas fou qui veut » écrit sur les murs de la salle de garde de Sainte-Anne et le « tout le monde est fou c’est-à-dire délirant » quelques années ont passé. Outre que les deux termes ne s’opposent pas, la conséquence du passage d’une affirmation à l’autre est radicale.

Donc, bien que nous y trouvions le fondement freudien de « tout le monde est fou », cela nous confronte à Freud dans la mesure où pour lui l’archétype de l’analysant était le névrosé.

Pour nous, en revanche, l’archétype est « tous fous » et sur ce point nous aurons à différencier le « tout le monde est fou, c’est-à-dire délirant » car nous sommes tous des êtres parlants, ce qui détermine une inadéquation radicale entre le réel et le mental, le différencier disons de la folie de chacun c’est-à-dire la manière dont s’est réalisé le nouage, l’invention propre à chaque Un, ce qui se transmet dans la passe et d’un autre côté de la singularité d’un sujet psychotique.

Dans La clinique ironique, Miller nous indique que le schizophrène est le seul sujet qui ne se défende pas du réel par l’intermédiaire du symbolique, parce que pour lui le signifiant est

réel.

Je me souviens d’un patient psychotique, dans une institution, qui lorsqu’on lui a dit face à ses certitudes inébranlables qu’il convenait de laisser quelque porte ouverte, pour permettre une quelconque dialectique, s’est levé et est allé ouvrir les portes du bureau, démontrant ainsi la valeur réelle du signifiant.

C’était de l’ironie. L’ironie du schizophrène qui refuse tout pacte avec l’Autre, qui montre que l’Autre n’existe pas et qui diffère du registre de l’humour qui ne va pas sans l’Autre.

Ce serait une erreur que de considérer cela comme un witz. Ce n’est pas adressé à un Autre sinon que cela dénonce son statut de semblant.

Il y a une frontière subtile entre névrose et psychose quant à l’usage du semblant pour traiter le réel.

 

Folie et liberté. Le fou est un homme libre

Une des premières choses que j’ai dites à mon analyste était que je voulais une analyse pour être libre. J’ai su après que Lacan avait dit aux psychiatres que le fou est l’homme libre[vii].

J’ai su, j’ai expérimenté plutôt, à travers mon parcours analytique que l’on s’aliène aux S1, signifiants maîtres, depuis là où l’on désire être vu par l’Autre.

Le parlêtre demeure prisonnier des identifications qui lui ont procuré une place dans l’Autre. « L’être de l’homme non seulement ne peut être compris sans la folie, mais il ne serait pas l’être de l’ homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa liberté[viii]

Nous connaissons cette affirmation de Lacan dans. « D’une question préliminaire… »

Dans une conférence de 1987 Sur la leçon des psychoses, Miller indique que « … la thèse qui soutient cette affirmation (« L’être de l’homme… ») c’est qu’aucune identification n’est opérante, aucun trait, aucune marque sur le sujet n’est opérante sans une décision de l’être ».

La folie consiste alors à se déprendre de l’attrait pour les identifications à effet de massification. C’est le rejet à consentir à l’identification au Père, au signifiant, à rejeter l’imposture paternelle. Ce serait ce rejet du semblant, qui serait la part schizophrénique de toute psychose.

Ce que souligne Miller dans l’énoncé de Lacan extrait de « D’une question préliminaire… », c’est que la forclusion est une décision de l’être. Une insondable décision de l’être.

Il nous avertit ici du risque qu’il y aurait à demeurer obnubilés par le concept de forclusion sur fond de structuralisme, nous pourrions négliger le statut de sujet chez le psychotique. Ce serait comme si la forclusion était un simple mécanisme sans corrélation avec une décision de l’être, une position subjective. Une position subjective caractérisée par un manque d’amour pour la langue. Il faut un amour pour lalangue pour que le joint intime du sentiment de la vie puisse advenir.

Freud a nommé l’effet de cet amour, Bejahung. Le fou est l’homme libre car il rejette l’identification, à commencer par la plus insondable, l’identification freudienne au père qu’il refuse,

imposture devant le Réel.

Le psychotique est libre car il n’a pas logé la cause de son désir dans le champ de l’Autre. Il n’a pas cédé l’objet.

A partir de là, il ne reste au psychotique que deux voies : une est la lâcheté morale de la manie et de la tristesse, conséquence du délitement métonymique causé par la forclusion du NDP pouvant également aboutir à l’identification mélancolique à l’objet déchet. L’autre est la voie du courage du bien dire et de la rigueur du délire qui se détache de la logique, conséquence de la forclusion.

« Toute logique est corrélative d’une forclusion » nous dit Miller[ix] pour indiquer que le rejet de l’attrait pour les identifications est une condition pour l’invention d’un savoir devant le réel[x].

Autre point où l’on peut lire la névrose depuis la psychose : c’est par le rejet de l’identification que s’ouvre la voie de l’invention.

Le psychotique, démontre évidemment que l’on ne peut être libre sans être enchainé à autre chose.

Il peut être libre des ‘identifications qui font lien social, mais il ne peut cesser d’être harcelé par l’hétéronomie du langage, comme me le disait il y a peu une femme. Celle-ci avait la certitude que ce qu’elle disait émanait d’une certaine manière de l’extérieur, d’un extérieur radical. Elle utilisait le langage bien sur pour parler et tenter d’exprimer ce qu’elle voulait mais ne pouvait s’empêcher de penser que ce dont elle se servait pour parlait était extérieur.

C’est une expérience de lalangue dont on n’obtient pas le témoignage aussi clairement.

C’est peut-être pour cela que certains psychotiques ont une exigence de bien dire, ce qui les situe dans le registre de l’éthique. Bien dire ce dont ils souffrent comme voie de traitement du phénomène xénopathique.

Le psychotique se libère des identifications mais pas des intrusions de la langue. Le névrosé ne se libère d’aucune des deux, il ne fait juste que voiler et ignorer combien il est déterminé par l’impact de lalangue sur le corps et en analyse il peut aspirer à se libérer du poids des identifications jusqu’à les réduire à des traces qui sont la marque d’un style.

De ce point de vue, une analyse menée à son terme, s’approche de l’expérience de l’hétéronomie de la langue.

 

Le joint intime

Quand on lit dans d’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose (1958) que dans certains cas il peut y avoir un désordre au joint le plus intime du sentiment de la vie du sujet, nous nous trouvons à l’apogée du bien dire lacanien.

Une fois énoncé « joint intime », plus de marche arrière : la vie des être parlants, leurs liens, leurs passions et satisfactions sont faits de pièces détachées qu’il convient d’une certaine manière de réunir.

En 1958, l’opérateur qui réalise cette jointure est le phallus. Nous pouvons lire que le sujet aliéné au symbolique, c’est-à-dire mortifié par le signifiant, « …s’identifie (au phallus) à l’opposé avec son être de vivant »[xi]. Ou encore « …l’enfant s’identifie à l’objet imaginaire de ce désir (de la mère) en tant que la mère elle-même le symbolise dans le phallus »[xii]. C’est un montage symbolique-imaginaire.

Mais cela, nous le savons, va changer pour Lacan.

Le NDP et le semblant phallique s’avèrent chaque fois plus impuissants à réguler la jouissance. Ils ont perdu de leur exclusivité quant au traitement du réel, se réduisant à n’être qu’une solution parmi toutes celles dont dispose le parlêtre pour traiter la jouissance.

Avec la pluralisation des NDP, effet de la forclusion généralisée, chacun est conduit à trouver sa propre réponse devant le réel qu’il a à vivre. Dans ce sens, tout discours est une défense devant le réel et justifie l’ironie de Lacan quand il dit : « tout le monde est fou, c’est-à-dire délirant ».

Délire et fantasme sont aussi délirants dans le sens où tous deux sont des constructions défensives devant le réel sans loi, une tentative de mise en ordre des pièces détachées qui nous constituent.

Avec la déflation du NDP et avec la clinique du sinthome qui lui est corrélative, l’expression « désordre au joint le plus intime du sentiment de la vie » lui confère davantage de poids. Davantage de vie.

Miller a inventé un concept qui accompagne très bien l’idée de jointure: la psychose ordinaire. A jointure et psychose ordinaire, nous ajouterons un troisième point de référence : la jouissance féminine.

Le NDP avait déjà été mis en question avec l’introduction de l’objet a comme reste du discours. Connecté au début avec le réel pulsionnel il devient lui aussi semblant c’est-à-dire la part élaborable

de la jouissance par le symbolique.

A partir de Le Séminaire XX, Encore[xiii] la part non élaborée de la jouissance est appelée jouissance féminine.

Lacan lâche la main de Schreber pour se saisir de celle de Joyce et de la clinique d’un arrangement sinthomatique, pour passer dans le champ de la psychose.

Au-delà de la forclusion restreinte du signifiant du NDP, la forclusion se généralise à celle du signifiant LȺ femme n’existe pas.

Chacun traite la manière dont la forclusion généralisée s’est inscrite pour lui. Cependant, à la forclusion généralisée qu’introduit la jouissance féminine correspond une clinique du sinthome.

Ainsi, nous pouvons lire « tout le monde est fou, c’est-à-dire délirant » pour dire que tous nos discours sont défense contre le réel qui se manifeste à travers cette jouissance innommable[xiv]. Ceci implique de laisser de côté les catégories cliniques « classiques » pour nous orienter vers la singularité des réponses sinthomatiques.

Or, Miller est très clair dans son texte Effet retour sur la psychose ordinaire : rien ne nous dispense de diagnostiquer névrose, psychose et d’en préciser les différences.

La psychose ordinaire est un concept qui se divise d’un côté par un désir d’extrême précision et de l’autre par un désir de saisir le plus singulier de chacun, les inventions de l’analysant et son écriture.

Miller dit quelque chose comme cela quand il compare le concept avec l’esprit américain, scindé entre « d’un côté un désir pour l’extrême précision et les chiffres et de l’autre un désir d’être capable d’exprimer ses propres pensées et de suivre ses propres idées »[xv].

Les signes discrets, que l’on peut déjà associer à la psychose ordinaire, sont discrets dans le sens de minimes, peu visibles ou bruyants comme dans la psychose extraordinaire mais ils le sont également dans le sens d’élément discret comme le fait Lacan en se référant au signifiant.

Autrement dit, il est question d’une clinique incluant des nuances et pointant le « différent».

Différent de tout ce que nous entendons chez un analysant, de dissonant, différent à entendre de manière non ségrégative.

Ce que nous cherchons sont les signes discrets d’une externalité, qui rendent compte du désordre au joint le plus intime du sentiment de la vie.

Quant à l’externalité corporelle[xvi], le détail discret est à débusquer dans la manière, le moyen artificiel par lequel l’analysant a besoin d’en passer pour habiter son corps.

Ce patient qui avait une série de tatouages sur le corps m’expliqua qu’il se les avait fait faire lors de moments importants de sa vie. C’était sa manière de s’en souvenir et de les fixer. Le tatouage avait pour fonction d’arrêter le temps et d’en éviter l’inévitable perte avec des marques sur le corps.

Le problème est que ces tatouages avaient cessé de lui plaire et cela lui causait une forte angoisse. Ils n’avaient plus d’utilité, ils le gênaient. Ce qui lui avait servi à se lier à son propre corps, le tatouage comme NDP, était alors vécu alors comme un grand poids.

Je fis alors cette intervention relevant du sens commun : « il va nous falloir inventer quelque chose car vous allez devoir vivre avec cela ». Et la solution trouvée fut de modifier les tatouages. Il ne pouvait pas les effacer mais il pouvait intervenir au niveau des couleurs. De très colorés il décida de les transformer en monochromes. Ce geste calma l’angoisse.

 

La passe, la psychose ordinaire, l’autisme et la recherche du joint le plus intime

Il faut également ajouter, Miller le pointe, que la psychose ordinaire est une idée inspirée par la passe, dans le sens où il n’y a pas une définition plus précise. Nous en avons seules quelques grandes lignes, parce qu’une définition plus serrée empêcherait d’entendre le singulier. Avec la psychose ordinaire il en est de même. Il n’est pas question de trouver les paramètres universels pour la diagnostiquer, mais de nous permettre d’entendre ce que chaque cas a d’unique.

Ainsi avec la clinique continuiste, nous pouvons nous aventurer et nous approcher du cœur de la passe, à ce qui se produit dans la psychose ordinaire et à effectuer une comparaison avec ce qui se passe dans l’autisme.

Le sinthome – concept né de l’étude du cas Joyce, désabonné de l’inconscient – est le mode singulier dont chacun dispose pour articuler le corps et lalangue, éléments absolus, de manière contingente.

Dans les témoignages des AE nous assistons au moment où l’analysant a été confronté à cette articulation des éléments absolus de son existence contingente.

Il en est ainsi du témoignage d’Oscar Ventura à Buenos Aires. Une phrase terminait le récit du roman familial sur sa naissance : « entonces me tienen, nazco », (« ainsi ils m’ont, je nais) le sujet entend la voix de l’analyste qui ponctue de manière différente : « entonces, me tienen asco ». (jeu de mots intraduisible en français « ainsi je les dégoûte »). Nazco signifie naitre et asco dégoût.

Une petite torsion dans l’écriture qui dévoile une identification à l’objet déchet déterminant dans sa vie.

L’élaboration de Ventura concernant l’interprétation m’intéresse spécialement : « Enigmatique (le dire de l’analyste), radicalement surprenant, qui destitue l’analyste de la scène en me laissant à la merci de ma propre relation à lalangue… Si je peux situer un moment de passage de l’analysant à l’analyste c’est celui-là. En touchant à l’identification à l’objet déchet, l’imposture du trait mélancolique se démontait également, une jouissance qui semblait scellée à un destin tragique se dégonflait ».

Au moment de la dissolution du transfert, l’analysant apparaît seul, dans sa dimension de corps parlant, corps affecté par lalangue de telle manière que toute une vie est destinée a faire résonner le silence qui ne peut seulement se faire entendre que dans la rencontre avec un analyste.

J’ évoque la passe pour ce qu’elle montre et démontre, la psychose ordinaire, pour l’invention de quelque chose qui fasse croire à une solide articulation des éléments absolus et contingents qui la déterminent, et l’autisme, pour l’échec de cette articulation-même. Ce sont des domaines privilégiés pour explorer l’ordre et le désordre au joint le plus intime du sentiment de la vie du sujet.

Lacan a pu situer là, précocement, le point crucial de la vie de l’être parlant, aussi bien pour son bonheur que pour sa souffrance.

 

Traduction : Véronique Outrebon

[i] Miller, J.-A., « Clinique ironique » La Cause freudienne no 23, L’énigme de la psychose, février 1993, Paris, Navarin Seuil 1993.

[ii] Lacan J., « Transfert à Saint-Denis ? — journal d’Ornicar ? — Lacan pour Vincennes ! » Ornicar ? no 17-18, 1979, p. 278.

[iii] Freud, S., [1924], « Névrose et psychose », Paris, puf., 1992, in OCF. P, vol. XVII, 1923-1925

[iv] Freud, S., [1924], « La perte de la réalité dans la névrose et la psychose », Paris, puf., 1992, in OCF. P, vol. XVII, 1923-1925, p. 37-41.

[v] Cité.

[vi] Ib.

[vii] Lacan, J. « Petit discours aux psychiatres » 10/11/1967.

[viii] Lacan, J. « Propos sur la causalité psychique », Écrits I, Paris, Le Seuil, 1966, p. 176.

[ix] Miller, J-A, « Sur la leçon des psychoses », en L’expériencie psychanalytique des psychoses. Ates de L’Ecole de le Cause freudienne, ECF, Paris, 1987.

[x] Ib.

[xi] Lacan, J., « D’une question préliminaire….. » (1958), en Ecrits, Paris, Le Seuil, 1966, p. 552.

[xii] Ib., p. 553.

[xiii] Lacan, J., Le Séminaire Livre XX : Encore, Paris, Seuil, 1975.

[xiv] Miller, J.-A., « Clinique ironique », La Cause freudienne no 23, février 1993, Paris, Navarin Seuil, p. 7.

[xv] Miller J.-A., « Effet retour sur la psychose ordinaire »,  Quarto nº 94-95, 2009, p. 41.

[xvi] Íbid.